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Le Figaro, 21 juillet 1942

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Le Figaro
21 juillet 1942


Extrait du journal

Les blessés de la Légion tricolore peuvent faire libérer un proche parent prisonnier Vichy, 20 juillet. — Au cours d'une récente visite à l'hôpital Foch, à Sures* nés, où sont actuellement soignés 25 membres de la Légion tricolore blessés su* le front de l'Est, M. Jacques BenoistMéchin, secrétaire d'Etat auprès du Chef du Gouvernement et président du Comité Central de la Légion, a annoncé que la sollicitude de la nation pour les légion» naires se traduirait en actes : pension retraite, aide aux familles, placement etc., etc... Il a notamment déclaré : « Je veux que tous < les légionnaires soient aidés, largement aidés. D'autres marques d'intérêt ont été portées à ces hommes et Je puis annoncer aujourd'hui que les autorités allemandes ont décidé que tous les blessés de la Légion tricolore pourront demander la libération de mem. bres directs de leur famille : père, frère et fils, prisonniers de guerre. « Une liste nominative a déjà été en voyée en Allemagne, où cette libération 6'accomplit actuellement. » — (O.F./.}...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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