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Le Figaro, 22 mars 1911

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Le Figaro
22 mars 1911


Extrait du journal

foule. discute. Un agent survient,. de mande des papiers, prend dés notes, offre au voyageur de reprendre ses vingt francs : « Vous payerez plus tard » ; mais le voyageur, têtu : «"Nôn,'je ne reprends rien."Que la Compagnie me renvoie la monnaie de mes vingt francs ! » Il dit, et s'éloigna. Et la foule continua de se demander qui a tort, ; ou qui a raison;" du chauffeur, ou du vqyageur — qu'elle.a tout de suite reconnu, et qui est M.-Antoine, i'éminent directeur de l'Odéon. ■ L'utilité de l'armée. Le correspondant régional d'un de nos.grands confrères du Midi, que cite La Liberté, s'en est fait, semble-t-il, une idée particulière. Car, ayant à aviser son journal du départ pour le Maroc d'un détachement du 8e colonial, en garnison à Brignoles, dans le Var, ce citoyen pratique commente la nouvelle avec une amertume judicieuse. « Ce pré lèvement sur notre faible effectif,: déjà incomplet, ajoute-t-il, n'est pas fait pour augmenter les recettes de l'octroi. » > Evidemment. Et la prospérité de l'oc troi de Brignoles né' saurait laisser per-; sonne indifférent. , LE TEMPS DES CRISES Nous étions délivrés, depuis quelque-temps,, de la crise de l'apprentissage. On n'en parlait plus, du moins, ce qui était , une. espèce de soulagement déjà. La crise de l'enseignement secondaire, la crise du français nous lais saient, de même, un peu tranquilles; et de la crise ministérielle nous étions à peine sortis... " Quand voici surgir d'autres crises. «' On n'en finira donc jamais ? » comme disait une chanson célèbre. Et c'est la crise en Russie. Et c'est la crise cn.Italie. Et c'est, chez nous encore, la crise viticole, et la crise — parait-il — du haut commandement... >■ • - , . Du.« haut » seulement ? Non pas. Car, à propos de la discussion du budget de la guerre, un de nos plus graves confrères écrivait'tout à l'heure : ■ « -La crise de l'avancement des officiers subalternes ne saurait être passée sous si lence N'en jetez plus ! . ....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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