Extrait du journal

« Avant de descendre dans la tombe, dit-il, j'ai voulu aller m'agenouiller devant le cercueil de celui que j'avais tant aimé. Je partis pour Castagnovizza, et jamais de ma vie je ne ressentis tristesse plus poignan te. Il est impossible de s'imaginer l'abandon, le délabrement où est laissé ce lieu, qui garde les restes du dernier fils de France. Il n'y a pas même un Français pour accueillir les pèlerins de France. C'est un moine autrichien qui les reçoit en leur baragouinant un patois incompréhensible, sans souci pour leur douleur, sans respect pour celui qui repose là. Tout ce qu'il voit, c'est la couronne placée sur le tombeau ; il la soulève et vous la présente pour vous montrer que le métal en est lourd. , » En descendant dans le caveau, tout le long des murs, on a mis sécher des chapelets d'oignons. - « Je n'en avais a cependant pas besoin pour pleurer », ajoute en terminant le vieux gentilhomme....