Extrait du journal

Evidemment» le discours que Benoît XV a prononcé dans le consistoire du 22 janvier et dont nous avons hier pub ié le texte, n'est de nature à calmer d'emblée ni lés impatiences de notre patriotisme ni celles de notre foi. Et toutefois il est facile d'y découvrir, sous l'enveloppement des formules qui appartiennent à l'ordre diplomatique, des affirmations assez nettes pour donner à la conscience . universelle un sérieux commencement de satisfaction et qui paraissent en tout cas fort éloignées de cette neutralité, d'ou l'on faisait au Saint-Père l'injure, de prétendre que rien, ni maintenant ni plus tard, ne pourrait le faire sortir. On peut même dire qu'il en est sorti, par ce discours même, en fait et en droit....