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Le Figaro, 25 décembre 1889

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Le Figaro
25 décembre 1889


Extrait du journal

Séparer saint Roch de son chien Dans le ciel n'eût pas été sage .$ Quoiqu'il allât contre l'usage, A l'entrée, on ne leur dit nen. On eût craint de mettre en colèr« , Le Saint, qui, suivi pas à pas Du barbet, n'imaginait pa? Que sa présence pût déplaire. Outre qu'il le trouvait charmant Et que, privé de ses malices, Pour lui ces Jardins.de délices Eussent perdu tout agrément» Il ne doutait de ses mérites Ej qu'à sa manière, il n'eût eu Pour le moins autant de vertu Que beaucoup: de Saints hypocrites. Et, comme il s'avançait parmi • Des champs de roses sans pareilles, - ' Sous les bosquets, le long des treilles, Toujours suivi de son ami s « Mais où sont donc », dit-il aux Anges, « Les rossignols de Saint François, Et d'où vient que je n'aperçois Pinsons, fauvettes, ni mésanges?...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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