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Le Figaro, 25 janvier 1905

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Le Figaro
25 janvier 1905


Extrait du journal

vous avons trouvé votre artiste. C'est M. Paul Boyer. C'est Paul Boyer, chez qui nous avons vu, boulevard des Capucines, tant de gracieux visages d'enfants; nul autre que lui, c'est bien certain, ne saurait, avec plus de sûreté et d'une vision plus rapide, avec des procédés plus per fectionnés, saisir et exprimer toute la grâce fugitive de vos fronts charmants. C'est lui, c'est cet artiste^là, dont vos parents vous di ront les innombrables succès, qui sera notre collaborateur dans la surprise que nous vous faisons ; et il a mis tant d'allégresse à nous promettre son concours qu'il est bien certain qu'il accomplira pour vous des merveilles. ... Et maintenant que le Figaro vous a donné ses étrennes, chers petits messieurs et chères petites demoiselles, il vous tire son cha peau et va préparer les récompenses que vous aurez méritées. ' LE FIGARO. P. S. — Nous exposerons demain en détail les conditions de cette prime et de ce double concours....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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