Extrait du journal

parfaite contre les éboulements. .re demande aucapitaine-si-e.'-est-du ciment. Il sourit. — C'est la terre, tout simple ment, me répond-il. Même sous des climats ingrats la nature vient au secours des hommes. Ici, on creuse un boyau' et le froid le maçonne. De temps en temps, nous je tons un œil au créneau pour voir ce qui se passe chez les Russes. Mais il ne se passe rien. La neige semble le;. avoir rayés de la carte des opérations. Le capitaine se réjouit. C'est une journée idéale pour promener un visiteur sans lui faire courir le moindre risque. Nous sommes arrivés aux avant-postes et je vais voir les hommes qui, dernièrement, ont infligé aux Russes un cuisant échec. Un lieutenant les com mande. Il a servi pendant trois ans dans la légion étrangère. Puis, à la suite d'une blessure reçue au Tafilalet, il a été ré formé. Il est grand, mince, et l'on devine qu'il est roux à son teint briqué et à ses yeux de chat qui luisent au ras de son bonnet de fourrure. Car il a dé cidé qu'aujourd'hui ce n'était pas un temps à sortir en casque. C'est trop calme. (Suite page 2. col. 2, 3 et 4.)...