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Le Figaro, 25 juin 1915

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Le Figaro
25 juin 1915


Extrait du journal

Une bonne lettre, oui, c'en est une, et ; je n'ai pas à me plaindre. Six pages, sans rature ni blanc. Je te ferai remarquer qu'il ne termine pas en me disant: «Je t'embrasse », mais qu'il y met bien un baiser... Cependant... ne souris pas, ne me considère paè du haut de ta fameuse raison... Cette bonne lettre n'est pas si complètement bonne qu'elle aurait pu être, et il m'a semblé tout d'un coup qu'il y manquait quelque chose... Quoi ? J'ai "réfléchi, j'ai cherché, j'ai creusé ferme... Je viens de trouver... et il faut que je te dise... Oh! ne me crois pas fâchée... Dieu m'en garde!... Un peu .vexée seulement, un peu petite sotte,et peut-être, un instant, trop femme vraiment......

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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