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Le Figaro, 26 juillet 1857

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Le Figaro
26 juillet 1857


Extrait du journal

Mais ce ne sont là ni mes affaires, ni les vôtres, qu'en tre nous vous laissez un peu à l'abandon. Ah ! si vous sa viez, que de manuscrits 1 Nous en recevons, en moyenne, it peu près cinquante à l'heure. J'ai pris sur moi de louer un appartement de cinq pièces pour les loger provisoire ment. Le malheur est que les planchers ne sont pas très solides, et que les manuscrits sont un peu lourds. Mais, bah! mieux vaut encore les loger que de les déguster. La raison en est simple : j'ai calculé qu'à raison de trente lignes à la minute, et c'est gentil, à quatorze heures par jour, et c'est long, il me faudrait deux cent dix—huit an nées pour lire tout. Le temps pourrait bien me manquer pour mener à bonne fin une aussi rude lâche; je préfère m'abstenir. — De tous ces manuscrits, je lie regrette que la lecture d'un seul, signé J. Lesguillon : le titre m'affrio lait . Je le livre à vos méditations : crimes célèbres inconnus !...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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