Extrait du journal

. Comme, au contraire, nous bénirions tous M. Henry Maret s'il obtenait la suppression des subventions théâtrales ! A quoi servent-elles, grand Dieu ! Et comment l'art, la littérature et la musique profitent-ils des quinze cent mille francs qu'on jette chaque année aux théâtres privilégiés ? Avant le décret de 1864, les subventions ministérielles s'expliquaient tout naturellement. Les théâtres n'étaient point libres. Us dépendaient d'une Direction générale à la tê te de laquelle se trouvait placé, heureusement, un homme de lettres d'un esprit fin et de tendances libérales. M. Camille Doucet faisait très peu sentir son autorité administrative et tout allait pour le mieux....