Extrait du journal

On a beaucoup parlé, ces jours-ci, d'une littérature morbide, et qui a ses partisans, et qui commence à montrer ses tares. Il est temps qu'on le voie : la santé est une .jolie chose ; la maladie est une chose dégoûtante. Les médecins admirent un « beau cas » ; les juges, un « beau crime ». Mais il importe que médecins et juges soient bien portants, songent à guérir et à punir, songent à leur besogne et ne trouvent pas leurs délices à contempler l'avilissement de la nature humaine. Principalement, qu'ils n'aillent point nous offrir, comme des échantillons d'humanité ravissante, les plus rares et scandaleuses perversités des âmes et des corps....