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Le Figaro, 27 juillet 1919

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Le Figaro
27 juillet 1919


Extrait du journal

Où pouvait-on vouloir, en effet, que Mulet trouvât de l'argent? Son père, le plus gros notaire de Barbot, lui avait laissé, en mourant, une liasse de titres impressionnants, mais Mulet s'était empressé d'aller la convertir à Paris en plaisirs onéreux, et, quand il était revenu à Barbot, il ne lui restait plus que le souvenir de son patrimoine. Il se dispensa, naturellement de faire part aux Barbottins de cette particularité. Et comme ils n'imaginaient pas qu'il fût possible à un être humain de dilapider en quelques mois plusieurs centaines de mille francs, ils ne doutèrent pas, quand ils virent reparaître Mulet dans leur ville, qu'il n'y rapportât, sinon la totalité de son héritage, du moins autant qu'il en fallait pour mener encore parmi eux le train d'un fils de famille largement pourvu. Ce fut donc avec le sourire qu'ils le poussèrent à la dépense, en ne souffrant pas qu'il payât comptant....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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