Extrait du journal
4 nouveau. M. Meaux, délégué général de la Légion, ouvre à 9 h. 30 la première séance et donne 1» parole a M. Balensa qui, évoquant le travail de la France' moyenâgeuse, souligne que « les lois sociales de l'Etat nouveau se sont inspiréees de celles de la France d'autrefois ». « En dix-huit mois, dans des con ditions défavorables, le gouvernement du Maréchal a réalisé ~ une œuvre sociale considérable : amélioration des conventions collectives, des con gés payés, réduction du chômage •— 1 million 800.000 chômeurs en juin 1940, 300.000 en mai 1942 — relève ment des salait rs anormalement bas, des allocations familiales, institution de la retraite dés vieux travailleurs, 4u salaire unique, etcl.. », législation sociale vis-à-vis 4e la famille est ensuite traitée par MStessis : « Pour la première fois, le mot famille est prononcé dans un Con grès du Travail. La famille doit être réellement sociale et juridiquement définie, d'où nécessité d'en faire une realité morale. » L'orateur expose ensuite que pour créer une famille, il''faut que sa vie matérielle soit assurée, d'où salaires plus élevés pour le chef de famille. « Plus de mesures familiales offert tes par les patrons ou relevant du paternalisme de l'Etat. » Le taux actuel des salaires et le coût de la vie font alors l'objet d'un dernier exposé suivi d'un débat assez long, mais très vif présenté par di« vers congressistes. M. Meaux, délégué général de la Légion, clôt la séance du matin en prononçant une brève allocution au cours de laquelle il a n°tamment déclaré : « Le but poursuivi est d'instaurer la paix sociale, mais n'oublions pas que la paix sociale ne régnera pas sans la justice sociale. N'oublions pas que la Révolution nationale, dont la charte est une application au monde du travail, pose le principe d'une réconciliation et d'une loyale colla boration entre tous les travailleurs, patrons et ouvriers, dans le cadre d'une communauté do métier, » Un déjeuner de clôture, auquel assistaient de nombreuses personnel» tés civiles et militaires réunit par la suite tous les congressistes ail Pallalp d'Hiver....
À propos
En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.
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