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Le Figaro, 28 décembre 1837

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Le Figaro
28 décembre 1837


Extrait du journal

pions servant à désigner les embellissemens de Pa ris, et autres précipices et Ranibuteau. Les théâtres ont donné diverses pièces n'ayant aucun rapport à la circonstance; le prix des places n'était pas augmenté. Le soir, un magnifique brouillard est descendu sur Paris, c'est le moins que les concitoyens de M" Dupin puissent faire dans une pareille occurence. —Notre voisin ne se gène ai à la chambre ni ail leurs ; il trouve moyen de changer dans les lois, dans les usages, dans les mœurs, tout ce qui se trouve ne pas être à sa convenance ou gêner ses habitudes et ses goûts. De ce que Me Dupin a eu extrêmement peur, lors de son duel avec le maréchal Clausel : — duel dont nous fîmes le récit en peu de mots : « Le com bat ri a pas commencé faute de combattans. Les adversaires ne se sont pas battus ; on espère les sauver, » — il s'en suit aujourd'hui, que pour met tre à jamais Me Dupin à l'abri de semblables émo tions, on vient, non pas de défendre le duel, mais d'accabler sous une pénalité rigoureuse, ceux qui obéissent à ce qu'on appelle en France, les lois de l'honneur ; de telle sorte, qu'il faut être dans cer tains cas, que personne ne peut éviter, ou ruiné ou déshonoré, et qu'il est à la fois aujourd'hui, impos sible, et de se battre, et de ne se point battre. Le duel et les avocats méritent un article à part. —Nous recevons de toutes parts, et surtout des bancs de la chambre des députés, une prodigieuse quantité de réclamations, relativement à quelques complimens que nous avons cru devoir adresser à M. de Vatry. Notre impartialité nous fait donner place à ces réclamations, sans nous faire changor d'idée sur l'honorable député dont il s'agit : idée qui a besoin d'explications. Voici d'abord les réclamations : A Monsieur le rédacteur en chef du Figaro. Monsieur, ce n'est pas sans une vive surprise que j'ai lu dans un de vos derniers numéros un grand éloge de l'esprit de M. de Vatry. Je siège à côté de lui à la chambre, et je puis vous affirmer...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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Données de classification
  • de vatry
  • dupin
  • cesar birotteau
  • de balzac
  • savalette
  • de vats
  • paris
  • france