Extrait du journal

Chronique. Voici une scène de comédie comme il n'ose plus en arriver, même au théâtre. Dans une position sinon fort élevée, du moins assez importante, il y a trois frères, ces trois frères avaient un oncle, — un véritable oncle d'Amérique, un oncle d'Amériquè du bon temps ; car, aujourd'hui, les oncles d'Amérique reviennent à pied et empruntent de l'argent à leurs neveux. Cet oncle auquel les ne veux ne pensaient jamais, cet oncle qu'ils avaient entièrement oublié, ou que peut-être ils n'avaient jamais connu ; cet oncle vint à mourir et laissa un testament. — Quel testament ! par ce testament, il léguait 100,000 fr. à chacun de ses neveux, et des bribes de sa fortune, il restait encore 1,200,000 fr. qu'il laissait à une nièce ou cousine ; mais il met...