Extrait du journal

M. Àdor, président de la Confédéra tion helvétique, a fait parvenir le télé gramme suivant au Président de la République : Je ne veux pas quitter la France pù vous m'avez accueilli avec tant de bonté et où j'ai reçu de précieux témoignages de l'amitié qui unit nos deux Républiques- sans vous dire, Monsieur le Président, ma très grande reconnaissance et les vœux que je forme pour le développement de relations toujours plus intimes entre nos deux peuples, voisins et amis. Gustave Ador. • M. Poincaré a répondu : Je vous remercie, Monsieur le Président, de votre aimable télégramme. J'ai été très heureux de vous recevoir à Paris et de vous renouveler l'expression de la reconnaissance française pour tout l'intérêt que vous avez porté, pendant cette longue guerre, à nos blessés et à nos prisonniers. Je m'associe de ^rand cœur aux vœux que vous formez et je ne doute pas qu'entre nos deux pays l'in timité ne devienne tous les jours plus étroite encore et plus féconde. Raymond Poincaré....