Extrait du journal

duisions-Mer, mais nous ne récriminerons pas inutilement. Tenons-nous-en purement et simplement à ce que vous déclarez aujourd'hui j. vous permettez tout eitfopié ce qui pourrait nuire aux opérations. . Mais ce que vous permettez,, oe que vous nous reconnaissez le droit d'aller chercher) où irons-nous Je prendre ? Parmi les correspondants expédiés , par les journaux, beaucoup sont rentrés découragés à Paris. Quant à ceux qui ont persisté à res ter à proximité de l'armée, ils assisteront peut-être à son entrée en campagne, mais Ils sont condamnés, vous le savez, à ne pas la suivre. ?Is ont pu assister aux préparatifs de guerre — ce sur quoi le silence leur est re commandé — et ils quitteront l'armée juste au moment... où il seraient libres de parler. Encore une fois, M. le garde des sceaux, nous reconnaissons que vous avez fait un pas en avant, mais veuillez reconnaître que ce pas est insuffisant. Il ne s'agit pas seulement de nous restituer la liberté de rendre compte des faits accomplis, il faut encore nous fournir les moyens d'as sister à ces faits, et ces moyens, après les avoir ôtés, vous oubliez de les restituai Donc, nous attendons encore. Le secrétaire de la rédaction, Alexandre Buvernois....