Extrait du journal

Le Grand Prix passé, voici les mois provinciaux, juillet, août, septembre ; et comme ce sont les mois les plus lumineux et les plus fertiles de l'année, cette épithète est l'éloge de la province. Paris, à la fin de juin, commence à se faner, je veux dire le Paris du luxe et du plaisir, sorte de ville artificielle superposée au Paris réel, pleine de brillants nomades et de passants de toutes nationalités qui viennent chaque printé'mps nous apporter leur excitation. C'est cette ville-là qui, en été, se disloque et éparpille vers ? lâ mer ou vers la montagne ses citoyens surmenés....