Extrait du journal

La Température Ciel nuageux, avec éclaircies. Température légèrement en hausse. Jours de fête. Malgré la menace d' « une vaste dé pression au large des Açores et de l'Ir lande », que signalait dès samedi et le plus sérieusement du monde un de nos confrères, ces deux journées de fête 014 été favorisées d'un radieux" soleil. La zone de-pluie annoncée. 41e traversa pas la Manche et les Parisiens purent goûter en toute sécurité aux plaisirs champêtres. A Saint-Cloud, un public trop nom breux se pressait dans un pesage trop petit, mais frais, les citadins avaient envahi les bois et les bords de la Seine, et seulement tard dans la nuit les gares rendirent leurs proies; Deux jours de fête ! C'est une au baine qu'on ne retrouvera que le 14 juillet. -, « Qui tue un arbre, tue un homme ». Les amis des arbres vivent dans des transes continuelles. Après le parc de Versailles, après le Bois de Boulogne, c'est le bois de Vincennes qui se trouve aujourd'hui menacé par la hache de bûcherons un peu trop intéressés. M. Noël de La Houssaye, au nom des Vincennois indignés, vient d'écrire au président du Conseil et lui dénonce les ravages causiés dans le « Parc aux daims », aux abords des Cartouche ries et sur les pelouses de Fontenav, par un groupe d'entrepreneurs de bois de scierie. 250.000 arbres auraient été abattus dans la région de VincennesSaint-Man

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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