Extrait du journal

Le 28 août 1819, le Journal de l'Imprimerie et de la Librairie annonçait, sous le numéro 3068, les Œuvres complètes d'André de Chénier, que les éditeur! Baudouin frères mettaient en vente au prix de six francs. Elles remplissaient, vers et prose, un assez dense in-octavo de trois cent quatrevingt-seize pages; plus vingt-trois pages préliminaires, chiffrées à la romaine, où un Henri de Latouche, plus connu • comme journaliste libéral que comme écrivain, expliquait qu'il avait été chargé par la famille du poète décapité de présenter l'ouvrage au public; il ne s'acquittait point de sa tâche sans scrupules, ni sans appréhensions. Quel •risque, d'abord, que d'éditer des poèmes en un siècle 'à ce point prosaïque où, d'avance, on les sait voués « à l'indifférence de la critique » Et puis ces poèmes sont 'd'un homme « à la fois inconnu et célèbre » -inconnu puisqu'à

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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