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Le Figaro, 31 décembre 1857

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Le Figaro
31 décembre 1857


Extrait du journal

Lundi 81 décembre. — J'ai reçu, au sujet de mon drame, la Vierge de l'Helvétie, ou la Croix de ma mère, une foule de lettres signées ou anonymes : 1° 113 réclamations d'auteurs qui prétendent que je leur ai filouté leur idée.— Elle est bonne celle-là ! Une idée que j'ai empruntée au Tyrol, et dont tous les développe ments m'appartiennent. — Il paraît que je serai traduit devant la Commission des auteurs. — J'irai avec mon ma nuscrit et fort de ma conscience. 2° Le passementier de la rue Saint-Honoré, qui tend à un rapprochement, demande à attacher lui-môme au cou de mademoiselle Isabelle Constant, la Croix de ma mère. Accordé. 3* M. Calzado me demande l'autorisation de faire re présenter mon drame en italien quand M. Verdi en aura fait la musique; — je consens, — mais, en retour, je de mande que Mario et l'Alboni viennent quelquefois chanter chez moi le matin. 4° Un bourgeois idiot qui n'entend rien au théâtre m'é...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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