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Le Fin de siècle, 7 novembre 1897

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Le Fin de siècle
7 novembre 1897


Extrait du journal

Nous recevons la lettre suivante : « Monsieur, « Vue femme qui a beaucoup aimé et qui lut beaucoup aimée a-t elle encore le droit de rechercher l’amour pur, désintéressé, idéal, — platonique eu uu mot? « Ce serait si bon, monsieur, d’aimer seule ment avec mon âme el d’étre aimée sans pou voir supposer chez mon amant aucun de ces s.des désirs qui font les hommes pareils à des bêles! « Dites moi donc, de grâce, si je suis digne de correspondre avec l’Amant dont j’ai lu la belle lettre dans votre dernier numéro? Signé : Laure de Chi mit ville. Bien que nous ayons tout lieu de croire que celle lettre est aprocryphe et l’œuvre de quel que Lemice Terrieux, nous la publions... pour répondre : que l’on peut aimer platoniquement à tout âge, surtout quand on a passé l’âge d’aimer autrement......

À propos

Fondé fin 1890 par François Mainguy et René Émery, Le Fin de siècle était un journal mondain bihebdomadaire. Lorsqu’il paraît, il sort immédiatement de la masse en vertu de son style badin et de l’érotisme à peine voilé de ses dessins. En 1893, son « bal Fin de siècle » fait scandale à cause de la tenue très légère de certaines de ses convives. Quelques années plus tard, en 1909, le journal devient Le Nouveau Siècle. Il disparaît en 1910.

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