Extrait du journal

« Les vers qui onl un nombre impair de syllabes sont pour la plu{)art des inventions peu heureuses. II est facile de comprendre pounpioi : nous sommes habitués à compter le nombre des syllabes, cl, comme nous ne les comptons pas l’une après l’autre, mais par groupes, il est bon que le nombre total des syllabes du vers soit un multiple de celui des groupes. » Par cette condamnation motivée de M. Grammont (Le vers Irarxçais, p. 446) se Itouveraienl exclus de notre poésie le vers de 11 syllabes, qui en effet « est boiteux de quelque façon qu’on le construise », le vers de 9, qui « ne cesse de l’être que s’il est coupé à 3, 3, 3, mais est alors d'une désespérante monotonie », et le vers de 7, pour ne pas parler de celui de 5....