Extrait du journal

Le traité du 4 juin et les républicains français. De ce qui s’est dit dans les secrets entretiens qu’ont eus à Londres pendant les derniers jours du mois d’avril et les premiers jours du mois de mai lord Beacomfield, le marquis de Salisbury et le comte Scliouwaloff, nous ne savons rien encore, nous ne saurons peut-être jamais rien d’une façon précise; maison peut cependant, du rapprochement des faits connus, dégager le sens général des pourparlers dont on ignore la teneur exacte. On peut reconnaître dans quelles conditions la Russie et l’Angleterre ont passé de l’hostilité à l’accord ; sans de viner la forme môme des arguments qu’ont dû faire valoir lord Beaconslield, le marquis de Salisbury d’une part, le comte Scliouwaloff d’autre part,on peut en indiquer le fond. Un peu do ré flexion, dans ce cas comme dans beau coup d’autres suffit pour pénétrer bien des secrets sans manquer à aucuneconvenance. En premier lieu, il est bien évident qu’avant d’en venir à un accord les représentants de la reine et du tsar ont dû se laisser, les uns aux autres, en trevoir l’éventualité d’une rupture et d’un grand conflit à main armée. C’est en se montrant capables de r>e faire la...