Extrait du journal

j d'apprécier et de servir les besoins de leur région. Seulement il faudrait, pour s’im poser aux électeurs, pouvoir •suppléer aux promesses trompons s et aux excitations malsaine» pu font le suça s des autres, par une connaissance approfondie des questions in lus'l ie!les,commerciales,douanières, mari time», qui se retrouvent au fond de chaque dé bat dans le» assemblées publiques; en d’autres termes, il faudrait être savant, lit ils ne le sont pas ! Ils ont quarante ou cinquante ans, et ils vivent sur un Ion ls de notions superficielles acquis s au collège, maigre ment représentées (et encore pas toujours) par un diplôme de bachelier, qu'ils se raient aujourd'hui incapables de mériter de nouveau. Depuis lors, le journal du jour, la feuille légère, tout au plus une revue mensuelle, qui est censée vulgariser la science et qui trop souvent la dénature, voilà de quoi s.Y»t nourrie leur intelligence. Quoi d'étonnant si elle n’est pas eu très Imiii point ! Ces hommes-là peuvent être les plus honorables du monde ; i » appnrlientiennent de droit aux classes dirigeantes, ils v out leur plan* marquée d'avance ; mais, faute de science, il» ne l'occuperont jamais. Il» y perdent beaucoup, et le pays encore plus, t Ces considérations, exposées par Mgr d'ilulst dans sa récente brochure, sont frappantes de vérité. Dans son allocution à l'Assemblée des catholiques, il complète sa pensée. Le grand malheur de notre temps, — ou ne s'eu étonnera pas en songeant a ce fanatisme actuel pour la science, — c'est, dit-il, qu’ « il y a (les hommes nui croient être justes en sacrifiant tous les droits et la liberté d’autrui, à une science qui pour eux re présente le progrès. Plus on médira que cette aberration morale peut être sincère, plus je dirai que c’est au redressement des esprits qu'il laut nous appliquer, si nous voulons apporter un remède efficace aux maux qui nous menacent. » Ce remède, — indépen damment, bien entendu, de la prière qui lait descendre l'efficacité divine sur no tre travail humain, travail exigé du Dieu, — le remède, c’est « un grand et puissant effort entrepris pour le dévelop pement et le perfectionnement de la science chrétienne ». « Montrex-uioi un milieu...