Extrait du journal

Le National et le Temps ont publié hier deux notes qui paraissent inspirées par le même esprit, et ou le ministre de la jus tice, président du conseil, et le ministre de la guerre sont attaqués avec une cer taine vivacité. La Republique française re produit avec une satisfaction marquée la note du Temps. Toujours grand bruit dans les journaux de la gauche au sujet do M. le général de Bressolles, remis en activité, taudis que le majorLabordère est maintenu en retrait d’emploi. Les journaux radicaux parlent avec indignation des ordres que M. Labordère n’aurait pas voulu exécuter. Si nous sommes bien informés, ces ordres consistaient à garder une caserne avec une compagnie de dépôt; mais à qui la faute si le public ne peut, comme le vou draient les radicaux, prendre parti pour le major Labordère contre le ministre de la guerre? Pourquoi le rapport de M. Perin relatif à cette affaire n’a-T-il pas ôté discuté avant les vacances ? Ce n’est pas à nous qu’il faut s’en prendre. Nous n’avons rien négligé pour que l’affaire fût tirée au clair. Si elle l’est pour le ministre do la guerre sans l’être pour le public, c’est la faute aux amis du major Labordere....