Extrait du journal

On ne saurait imaginer un milieu de culture plu» favorable aux mauvais germes et aux mauvais virus, partant de plus fertile en auto intoxications sournoises, que cet informe et lourd paquet de membranes tubulaires que chacun de nous promène sans profit dans son bas-ventre. En vérité, je vous le dis, après Metschnikoff. et sur la foi de sa parole autorisée, nous avons trop d'intestins. Cela ne peut plus désormais nous servir à rien, puisque, grâce aux progrès de la civilisation, nous ne sommes plus condamnés à courir ventre à terre, sans même avoir le temps de— de... de... mettons de respirer, pour manger ou n’être pas manges. Par contore. cela peut nous causer innombrables, voire même irréparables désagréments, puisque c'est par là que nous nous empoisonnons, à dire d auteurs, en court circuit....