Extrait du journal
parfait et tous les caractères essentiels, mais ils n’accouplent que les animaux qui ont une généalogie régulière et bien connue. De toutes les races anglaises, la plus fameuse à l’étranger, c’est toujours le d ur bain, qu’on appelle encore courtes-cornes perfectionnées. Elle est originaire du nord de l’Angleterre. Son histoire peut aisément être reconstituée chez certaines familles qui ont réalisé de grandes améliorations en opérant une sélection méthodique et rigoureuse pour les animaux capables de transmettre les plus importantes de ses aptitudes. Elle est célèbre par sa précocité extraordinaire, par sa facilité à engraisser rapidement, qualité qui se révèle au tou cher par une certaine souplesse de la peau ; on l'estime aussi à cause de ses qualités laitières, de la symétrie de ses formes, et peut-être, par-dessus tout, à cause de la remarquable faculté qu’elle possède d’im primer son caractère distinctif aux autres races avec lesquelles ou peut la croiser. Les éleveurs ont importé en Amérique et dans le Canada des durbams d’un prix très-élevé, pendant qu’on en expédiait un grand nombre dans toute l’Europe, en Australie, dans l’Inde, dans quelques contrées de l’Afrique et même jusque dans le Japon. Pour donner une idée de leur valeur, il nous suffira de dire qu’eu 1875 un taureau a été payé 4,500 gainées (118,125 fr.), qu’en 1877 une jeune génisse a été achetée 4,300 guinées (112,875 fr.), et qu’en 1877 on a donné 4,100 guinées (107,025 fr.) pour une autre, très-proche parente de celle-ci. Une étable, contenant 71 vaches et 13 taureaux, fut vendue après le décès du fermier pour la somme considé rable de 1,072,993 fr. 40 ce qui fait une moyenne de 12,770 fr. 85 par tête Comme le nom l’indique, la corne de ces animaux est courte, recourbée en de mi-cercle et généralement unicolore. La robe varie du blanc au jaunâtre, tirant à la lois sur le blanc et sur le rouge. Ces deux couleurs sont quelquefois mélangées de manière à former une bigarrure fort agréable qu’on appelle « roan ». La tète est intelligente ; il y a de la douceur dans la physionomie; l’œil est brillant et large; les oreilles sont petites, fines, recouvertes entièrement de poils; le cou est court et sort tout droit du dos, qui est également en droite ligne et fort large. Les côtes forment une voûte arrondie qui part de l’épine dorsale ; les hanches sont bien en veloppées et peu proéminentes ; la partie postérieure du corps est allongée et pleine jusqu’à la queue,qui pend droite et perpen diculairement au dos. Les cuisses sont char nues, profondes et larges ; les jambes cour tes et droites ; les épaules sont très-effacées, obliques, bien tombantes, de manière à donner de la rondeur aux lianes, avec la poitrine très-bombée ; la mamelle est développée et douce au toucher ; Le corps est abondamment pourvu d’uu poil fin et moelleux ; la peau est tcudre;...
À propos
Lancé en 1868, Le Français était un quotidien à la fois catholique et libéral. Tirant à seulement 4 000 exemplaires, son lectorat est toutefois toujours resté très limité. Absorbé par Le Moniteur universel en 1887, le directeur du Français publie néanmoins quelques numéros en indépendant jusqu'en 1898, afin de conserver la propriété du titre.
En savoir plus Données de classification - gambetta
- léon renault
- thiers
- desjobert
- guizot
- léon
- dufaure
- innée
- gere
- about
- angleterre
- paris
- aisne
- france
- jersey
- australie
- amérique
- versailles
- japon
- inde
- agence havas
- la république
- république française
- sénat
- parlement
- havas
- journal officiel