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Le Gaulois, 17 février 1858

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Le Gaulois
17 février 1858


Extrait du journal

connue de tout le monde. Fils d’un receveur de I enregistrement dans une petite ville du Berry, il tait ses éludes au collège de Bourges. Il se prend à aimer sa voisine de campagne, madame Aurore Ihidevant. Celle-ci raccompagne lorsqu’il vient à Paris suivre les cours de l’École de droit. Ils s’installent dans une mansarde du quai Voltaire, ('.'est vers 1830, en pleine révolution, en pleine lièvre romantique. Les deux poètes rêvent une aisance relative : l'étudiant voudrait avoir un pourpoint de velours, la jeune lemme une belle loque moyen âge. f)n irait ainsi aux premières représentations des drames de M. Hugo. Mais leurs ressources sont bornées. fioles Bandeau laisse la poussière se mettre aux feuillets de son Code et porte des articles à M. IL Delatousche, directeur du Figaro. Madame Aurore peint des Heurs. Puis, un jour : — Bi moi, aussi, je faisais de la copie! dit-elle. — Essayons ensemble, répond le futur auteur de Marianna....
Le Gaulois 1857-1861

À propos

Le Gaulois est un hebdomadaire satirique ayant paru entre 1857 et 1861. Il est rendu célèbre par les portraits caricaturaux qu’il publie dans ses pages. Toutes les personnalités connues du milieu du XIXe siècle y ont été dessinées, notamment par les caricaturistes Étienne Carjat, Paul Hadol et Alfred Grévin. Malgré un succès initial, le périodique est en perte de vitesse dès 1859. La publication s’interrompe plusieurs fois et la rédaction est recomposée.

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