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Le Gaulois, 7 octobre 1860

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Le Gaulois
7 octobre 1860


Extrait du journal

» D'aucuns, a dit un critique, aiment aussi le théâtre ; seulement, la plupart l'aiment mieux de loin ; par exemple, à deux cents ans de distance. Us admirent les morts, ce qui est la plus honnête façon de ne pas admirer les vivants. Plus une littérature est expirée, enterrée, anéantie, plus elle leur va. Leur suprême régal est le cadavre des vieilles formes en pulréfacfaction. Ils grouillent dans la tragédie. » Je ne suis pas de ces amoureux posthumes : j’honore les vivants et j’adore ce qui existe ce qui remue, ce qui frappe, — quelque brutal que soit le coup. Allez demander aux femmes si elles ne sont pas de mon avis et si elles ne tiennent pas en plus haute estime le garçon boucher qui les bat que le cadavre d’un prince qui emporte leurs souvenirs! Mieux vaut goujat debout guéeperceur au cercueil. — J'ai donc applaudi la Maison du pont...
Le Gaulois 1857-1861

À propos

Le Gaulois est un hebdomadaire satirique ayant paru entre 1857 et 1861. Il est rendu célèbre par les portraits caricaturaux qu’il publie dans ses pages. Toutes les personnalités connues du milieu du XIXe siècle y ont été dessinées, notamment par les caricaturistes Étienne Carjat, Paul Hadol et Alfred Grévin. Malgré un succès initial, le périodique est en perte de vitesse dès 1859. La publication s’interrompe plusieurs fois et la rédaction est recomposée.

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