Extrait du journal

miroitent au soleil. Les tourbillons do ’ poussière enveloppent la foule qui se } laisse aveugler sans bouger et applau- ! dit. Pendant ce temps, les tribunes et les enceintes réservées aux personnes mu- i nies de cartes se remplissent avec une ! rapidité prodigieuse. C’est une dusse aux places où l’on ne tient compte ni du sexe, ni de l’âge. Les plus jolies femmes, celles devant qui tout Paris s’incline en ! temps ordinaire, voient, pâlir pour quel ques heures le prestige de leur beauté. ; Les personnages influents, ceux dont j on sollicite la faveur, passent maintenant \ inaperçus. On se presse, on se pousse, on se bouscule ; on veut voir les drapeaux, on veut admirer l’armée ; chacun doit con- i quérir le petit coin auquel il a droit, et qu’il ne gardera qu’à la condition de le I défendre de pied ferme. Los plus heureux sont l.-s ambassn- ; dent s des puissances étrangères. Ceux-là | sont assistés par M. Mollard ut ses atta- ; elles, vt lorsque leurs voitures font halte ' devant la tribune présidentielle, on se...