Extrait du journal

et de l'esprit des Limousins; tout le monde l'a lue, et ce sont là des litres de noblesse que chaque habitant de Limoges doit savoir par cœur. N'importe! M. J. B. D. revient là-dessus : si encore il. eût copié tout simplement le texte de La Fontainc! hélas! il y a mis des broderies. Vous figurez-vous un beau meuble de chêne du xvie siècle, auquel envoûterait des petites plaques de ruolz? Ainsi donc, les Limousines seraient' « de vrais petits anges, si ce n'était leur peu » de disposition à se faire initier aux mystè» res de l'amour. » Peste! voilà qui est vert, et d'autre part désagréable pour les amoureux. H est vrai que de 1003 à 1863 les Limousines ont eu le temps de se faire initier. Quant aux maris, « ils ont de l'esprit, mais pas du meilleur. » Ils se sont sans doute relevés de ce jugeriienl : du reste Fauteur de ces lettres suffirait seul à le prouver. Je le dis sans ironie. Espérons encore que la bourgeoisie de Limoges est restée « fière de son ancienndé, » et continue à se croire « plus autorisée de Sit roture » que des titres qu'on pourrait lui offrir. Il nous semble que des livres de commerce bien tenus et honnêtement remplis valent un parchemin, et nous avons toujours aimé la devise d'un certain épicier en gros du temps de Charles vu : « A vaillants cœurs rien d'impossible. »...