Extrait du journal

l’habileté de ses diplomates et le patrio tisme de ses hommes d’Etat ont su nouer avec le Czar et son peuple. Sans doute le régime actuel était trop bien assis en France pour qu’il eût grande ment besoin de ce nouvel élément de prestige et de sécurité. Mais s’il ne s’en trouve pas notablement fortifié, il est certain que les groupes de l’opposition antirépublicain vont s’en trouver encore un peu plus affaiblis. C’est pour ceuxci, pour tous ceux qui ont essayé de faire croire que la France eût obtenu plus d’appui, plus d’amitiés au dehors, sous un descendant de Louis-Philippe ou de Napoléon 111, un nouveau coup, le coup de grâce peut-être. A telles en seignes que ces soi-disant patriotes sont probablement à cette heure plus cruelle ment émus de l’entente manifeste de la France et de la Russie qu’on ne l’est à Berlin, à Vienne, ou à Rome....