Extrait du journal

institutions utiles pour les travail leurs, on ne nuise involontairement à leur développement en empêchant la loi du 21 mars 1884, de produire ses effets ? Que l’on fasse tout ce qui est possible pour favoriser l’esprit d’as sociation parmi les ouvriers, qu’on facilite l’usage do la loi sur les syn dicats, qu’on en rende la pratique aisée, comme le demandait M. Waldeck-llousseau, au lendemain du vote de cette loi, rien de mieux, rien de plus juste. Mais qu’on en arrive à lui donner une sanction draconienne comme celle votée dans la séance d’hier, c’est ce que nous nous expliquons difficile ment. Nous voyons là des éléments de division et de discorde qui ne peuvent être que préjudiciables aux véritables intérêts des ouvriers. Ce que nous désirons c’est qu on fasse des travailleurs et de ceux qui font travailler, non des frères ennemis, mais des amis, des associés, sou cieux de voir prospérer l’établisse ment dans lequel ils trouvent, les uns et les autres, les ressources né cessaires à leur existence et à celle de leurs familles. Ch. Poette....