Extrait du journal

parlé en termes discrets et respec ta ux du terrible événement qui vient de frapper la famille Bona parte. Voici pourtant ce que le Pays ne craint pas d’écrire : « Les républicains témoignent d’une joie indécente mais légitime. Leur fosse est pleine de hurlements joyeux. » Ce qui est indécent, M. Paul de Cassagnac, c'est votre langage, car si jamais a hurlements joyeux » ont retend sur le bord d’ur.e tombe fraîche ouverte, ce sont bien les hurlements que vous faisiez retentir sur la tombe de M. Tiiiers. Ne vous rappelez-vous donc plus les odieuses insuites que vous mê liez aux pelletées de terre jetées dans la fosse du libérateur de la patrie ? Si vous les avez oubliées, nous qui avons porté le deuil du grand citoyen pleuré par toute la France honnête, nous allons vous en faire souvenir. Ht nous ferons juge en même temps le lecteur de l'inconvenance inouïe de vos procédés. Voici ce que vous écriviez au len demain même de la mort de M. T h 1er s : Renégat d’un passé qui avait quelque valeur, instrument inconscient d’un présent déshonoré, candidat éventuel d’un avenir odieux, il était là, ce vieillard tremblotant, cet APOSTAT CADUC comme une menace pendue sur la France honnête, sur la France conservatrice....