Extrait du journal

— Je peine et l'agis dans vos intérêts, que vous semble/ oublier étrangement, oui, mon cher, quand on s'appelle le couiie de Prévallon, qu'on a par derritre soi toute une lignée illustre, on n’épouse pas une femme sans naissance, sans fortune, sans famille et tenant chez autrui une situation qui la place au rang des subalternes. — J’ai l'honneur de vous saluer ! répondit Pierie. Et, virant sur ses talons, il sortit. M. et M1"* de Gransey restèrent abasourdis en face l'un de l’autre : — Ma chère, quelle aventure ! Votre frère a perdu la tête, et il est de votre devoir de tout tenter pour l'arracher à la séduction dont il est la victime. — Croyez, mon cher, que je fenterai tout pour cela ; mais, au lieu de m’y prendre avec sécheresse et dureté, je n'emploierai que la douceur et la persuasion. Ne vous occupez de rien ; laissez-moi faire. Avant tout, jo dois confesser mon frère et con naître la responsabilité qui incombe à M||e Larcher en tonte cette histoire. Allez à vos affaires, ne songez plus à cet incident et rapportez-vous-en à votre femme pour tout réparer, si c’est possible. — J'aime mieux cela, répondit le mari, je m'en vais....