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Le Guetteur de Saint-Quentin et de l’Aisne, 28 février 1879

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Le Guetteur de Saint-Quentin et de l’Aisne
28 février 1879


Extrait du journal

L» Réhabilitation [Suite) D'autant plus qu’ils ne se montrèrent pas de meilleure composition pour l^s confrères à l’humeur indépendante, ou les irreguliers auxquels ne convenait pas la discipline des biffins du grand centre du métier — derrière l’abattoir de Villejuif. — Il n’y a plus de place... que pour une brûlée! répondaient invariablement ceux des quinze à qui un chiffonnier nomade adressait la proposition d’ajouter sa botte aux leurs. Ce qui valut l'accusation de « faux frères > aux membres de la coterie si fermée du Dé sert. 11 courut même, dans la gronde confrérie du chiffon, des bruits très malveillants sur eux. La marque professionnelle, délivrée par la Préfecture de police ne venait à la plupart, prétendait on, que de seconde main... Et probablement de main violente, car plusieurs véritables biffins, assaillis à l’improviste daus leurs explorations nocturnes de...

À propos

Fondé en 1869, Le Guetteur de Saint-Quentin et de l’Aisne affiche très vite son indépendance totale vis-à-vis de l’État en tenant haut le drapeau de la démocratie. Profondément pacifiste, le journal est convaincu que l’entente des peuples doit passer par une démilitarisation multilatérale. Il paraît jusqu’en 1914.

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