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Le Guetteur de Saint-Quentin et de l’Aisne, 30 mars 1897

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Le Guetteur de Saint-Quentin et de l’Aisne
30 mars 1897


Extrait du journal

» Oui, cette femme fut la véritable cri minelle ! Oui, c’est elle qui tua la nour rice. C’est près de notre voiture qu’elle ramassa la hachette dont le manche por tait les initiales de mon mari, et c’est elle qui, le coup fait, a jeté dans notre voiture la bourse en mailles d’argent portant la lettre initiale du nom de madame Thomery. Voilà la vérité ! Et elle éclatera un jour : il y a un Dieu qui fera justice ! J’en suis sûre, je ne mourrai pas sans retrouver cette femme. Un jour, par hasard, j’en tendrai sa voix et je dirai : « C’est elle ! d Et si l’on cherche dans son passé, on trouvera le mot de l’énigme. Alors mon mari sera réhabilité. De criminel qu’il passe pour être aujourd’hui, il deviendra martyr ! d Voilà pourquoi je te dis. enfant, que notre honneur est sauf ; voilà pourquoi je te dis que tu peux relever la tête. Et tu me croiras, moi, ta«mère, qui n’ai jamais menti 1 » Elle prononça ces paroles avec tant .d’énergie, de façon si solennelle, que Henriot marcha vers elle et se jeta dans .ses bras....

À propos

Fondé en 1869, Le Guetteur de Saint-Quentin et de l’Aisne affiche très vite son indépendance totale vis-à-vis de l’État en tenant haut le drapeau de la démocratie. Profondément pacifiste, le journal est convaincu que l’entente des peuples doit passer par une démilitarisation multilatérale. Il paraît jusqu’en 1914.

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