Extrait du journal

Il I E R Comme pour les souverains d’Angleterre, une visite sur un de nos grands hippodromes a fait partie du programme des fêtes données en l’honneur de Leurs Majestés le Roi et la Reine de Danemark, et cette fois encore on a pu constater l’importance du rôle que jouent les courses dans la société actuelle ; elles sont au nombre des rares manifestations publiques qui ont gardé, dans leur direction, ce cachet de lion ton de plus en plus rare aujourd’hui. La réunion d’hier n’a pas présenté le même caractère que celle du 28 avril ; le cadre de Longchamp plus grandiose, plus imposant que celui d’Auteuil, est moins intime que lui, et d’autre part il semblait que le Roi d’Angleterre fût venu à Auteuil moins comme souverain que comme le chef d’une nation sportive par excellence, avec laquelle notre turf a des liens si étroits.Les choses se présentaient autrement pour le Roi Christian ; étant moins en contact avec nos sportsmen, il devait apporter dans sa visite un caractère plus officiel. Quoi qu’il en soit, cependant, Leurs Majestés, le Roi et la Reine, garderont certainement le meilleur souvenir de l’accueil qui leur a été fait à Longrhamp, dans tous les rangs du public. Reçu à l’entrée de la tribune par le Prince d’Arenberg, président de la Société «l’Encouragement, et par les trois commissaires : MM. le marquis de Ganay, le baron Gourgaud et le comte de Quincey, îe Roi s’est informé auprès d’eux de différentes questions touchant aux courses. Il a paru s’intéresser vivement à tout ce qu’il voyait, et après la Poule d’Essai des Poulains, il a tenu à se rendre dans l’enceinte des balances, où il a longuement examiné le vain«jueiir....