Extrait du journal

les ministres des Finances et de la Justice ne sont pas exactes. La vérité est toute simple. Le président du Conseil avait chargé ses collaborateurs, et notamment M. Marchandeau, de lui soumettre leurs suggestions personnelles en vue du redressement de la situation financière et économique, redressement auquel il doit être procédé par décrets-lois. Les projets de M. Marchandeau différant des conceptions du président du Conseil, ce dernier a prié son collaborateur de lui soumettre, après le congrès de Marseille, de nouvelles propositions, conformes à son point de vue. Mais, au cours de deux réunions successives du cabinet, M. Marchandeau a considéré que l’ensemble des mesures qu’il avait arrêtées était seul capable d’aboutir aux résultats cherchés. C’est dans ces conditions que le président du Conseil a confié à...