Extrait du journal

♦ ♦ ♦ Un ami me raconte cet autre détail qui en dit long : l'autre jour, un «les champions sportifs les plus populaires et dignes de l’être, Jean Taris, passe, l’après-midi, sur le boulevard de Sébastopol. Il porte à la boutonnière l’insigne olympique fait d'un fanion tricolore et «les cin.] anneaux olympiques. Une bande «le voyous l'aperçoit, le traite de « facétieux provocateur », l'en- ) tore, le maltraite cruellement. Taris riposte, mais il est d'abord seul contre dix jusqu'au moment où il est aillé par deux passants «pi’indigne cette agression. Cependant, à vingt mètres, de l'autre côté du trottoir, deux agents assistent à la scène, mais conformément aux consignes du préfet de police ils se gardent bien intervenir....