Extrait du journal

Quant au deuxième fonctionnaire, il était déjà à Orléans lorsqu’éclata la première escroquerie tentée par Stavisky sur le Crédit municipal. Il était donc déjà parfaitement renseigné sur la valeur du personnage. C’est lui, en outre, qui a reçu du commissaire Simon, dont M. Henriot parlait hier à la Chambre, la première confidence à ce sujet qui fut étouffée. M. Simon avertit, en effet, l’inspecteur en ques| tion que les affaires de Bayonne révéleraient bientôt un scandale des plus graves, et il lui montra en même temps le fameux chèque qui était un faux. M. Simon se vit répondre par son collègue qu’il n’avait pas à se préoccuper de cette affaire, dont lui-même se chargerait. La conversation eut lieu, il y a quelques mois, et, naturellement, elle ne reçut aucune suite....