Extrait du journal

faudra que nous la reprenions ensemble. » Il fallait enregistrer celle protestation, celle promesse, cet engagement. Il n’est pas possible, il ne sérail pas concevable qu'une pareille loi do salut restât enfouie dans des carions. Il faux qu’elle en sorte, que ses promoteurs n’aient plus à se demander où elle on est et même où elle est. Elle sera évidemment volée par tout te monde;mais il faux surtout qu’elle le soit bien, tôt, pour que le préfet de lu Seine, dont la responsabilité est énorme, mais spis a les mains liées par l’ancienne législation, ait enfin à sa disposition cette loi d’expropriation pour cause de salubrité publique, pour cause de besoin d’air, de lumière, de soleil. Alors il pourra, lui ainsi, entreprendre de chasser la mort, comme ont réussi à le faire les administrateurs londoniens ; et pour cette lutte contre le fléau de Paris, contre ce ma! de tuberculose, pour ce sauvetage annuel de quatorze mille existences parisiennes, il sera encore temps d’inscrire dans les prévisions du futur assainissement de Paris, non pas évidemment les trois milliards de Londres, mais autre chose cependant que les malheureux cinquante millions dont il a été question ces jours derniers....