Extrait du journal

Le milieu «lu dix-huitième siècle mai* ( • ripa 1ère d’un mouvement décidé oui i entraîna tous les arts vers une adapta- | lion générait1 des tonnes antiques aux j besoins modernes. Il - était produit en ( 1738 un événement bien fait pour donner i un nouvel essor au goût jamais aboli j pour les œuvres «le la Grèce et de Ronu? ; ! connue depuis 1721. mais non explorée, la ville romaine «Illerculanum combien- , rail en 1738 de révéler ses richesses en- : sveltes par l’éruption du 23 août 79: ce fut un cri de joie ; on la tenait donc enfin, celle antiquité intime, jusqu'alors à peint? soupçonnée : on se- livra d’enthousiasme à la jeune ressuscitée,et,tout archéologique d’abord. la commotion .-'étendra bientôt dans le domaine entier des formes. En 1748, c'est le tour de Pompéi, une ville inférieure, sans doute, à l’opulente, à l'aristocratique Herculanum. et victime de la même catastrophe, alors qu’elle sortait à peine rétablie à la suite d un tremblement de terre, pourtant si intéressante encore. \ ers la même époque, toujours en Italie, mais a ciel ouvert, dans une anse du golfe de Salerne, parmi des marais empestés, voici que des voyageur^ retrouvent presque intacts des temples d un dorique abrupt cl puissant, qui révèlent une j couche de l’art antérieure à celle du Par- j téton. G’est la Possidonia grecque, le ! Pæstum romain, la ville des roses, oubliée depuis que, bien des siècles auparavant, l’évêque, fuyant la lièvre, a transporté le siège épiscopal à Garpaccio. Fl en Angleterre, en France. on fera du Pæstum en architecture. L’abbé de SaintNon va éditer son ouvrage dans le royaume de Naples, et le comte de GhoiseulGoufller celui de Grèce....