Extrait du journal

nu y rient. ou y court, on s'y porte ; cl l'impossibilité est quelquefois complète flic- voir certaines peintures, de celles-là qui veulent le recul, nous ne dirons pas îles temps, mais d‘un libre espace, et qui ne se jugeraient bien qu'en une perspective lointaine, d’une fenêtre ouverte en face, par-delà quelque rue, voire même l'immensité d'une place publique, ('.elle école, si du moins c'est une école, ne sollicite pas l'approbation «les myopes et la caresse satisfaite de leurs regards tout prochains ; c'est le plus souvent, et sauf exception, de la peinture pour presbytère. N’est-ce pas une raison pour qu’elle plaise davantage ? La presbytère est une infirmité de vieillesse ; et noire monde est très vieux, bien que l'assistance, là-bas accourue et pressée, soit beaucoup de jeunes visages et de sourires printaniers. Celte ouverture est un succès ; elle a le nombre des œuvres et des visiteurs : c'est beaucoup en notre âge de démocratie. On peut dire aussi que la fêle, répand une saveur quelque peu internationale. Là-bas nous avons entendu parler les langues les plus diverses, et même en écoutant de près, nous avons entendu, de-ci, de-là, le parler de chez nous. Cependant, si les artistes exposants en majorité sont nôtres, de par leur naissance et leur éducation première. combien ils semblent étrangers le plus souvent à tout ce qui fut notre génie national ! En effet, la clarté n’est pas leur préoccupation la plus chère....