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Le Journal des coiffeurs, 1 janvier 1869

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Le Journal des coiffeurs
1 janvier 1869


Extrait du journal

;■•■ Vous souhaiter le parfait bonheur, ce serait absolument comme si, je ne. .vous souhaitais rien. Il n'y a,pas de parfait bonheur. Il; est donc plus sage ainsi que le dit un bon vieux refrain « de borner ses voeux. » Je vous souhaite une excel. lente santé, parce .que la santé est, à mon avis, le .premier et le plus grand des. biens. Je souhaite . aussi que chacune des coiffures que vous exécuterez cette année, soit sinon un chef-d'oeuvre du moins toujours une oeuvre décelant le bon goût et le talent de son auteur,. Je vous souhaite enfin de voir errer souvent sur les lèvres de vos jolies clientes ce sourire de satisfaction qui est le gagecertain.de votre succès. — Je neyous apprendrai rien de nouveau, chers lecteurs, en vous disant qu'à cette époque de l'année beau. coup de gens forment âes voeux qui ne brillent pas par }eur sincérité. L'espèce, humaine est si . peu parfaite encore que nous devons avouer avec : humilité, je dirai, avec honte, qu'il va se donner cette semaine' des milliers de baisers de Judas. ....

À propos

Lancé en 1836, Le Journal des coiffeurs précise dans ses colonnes que le lecteur ne rencontrera pas de « digressions inutiles » mais bien au contraire de vrais renseignements autour du métier de coiffeur, de sa pratique et de son évolution. Le journal entend devenir une publication essentielle de la profession, notamment en publiant tous les mois de nouvelles créations dessinées par ses vingt-quatre coiffeurs collaborateurs. Il sera publié jusqu’en 1875.

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Données de classification
  • mariton
  • sainte-anne