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Le Journal des coiffeurs, 1 novembre 1874

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Le Journal des coiffeurs
1 novembre 1874


Extrait du journal

Dans ces conditions, il est réellement impossible qu'une soirée d'ouverture présente beaucoup d'intérêt. La séanee est absorbée par le classement des élèves, et les professeurs songent moins à cueillir des lauriers qu'à chercher dans la mêlée les meilleurs modèles. (Oh ! les modèles !. Nous y reviendrons.) Voilà le point de départ. Ah J s'il ya, sous la clarté des bougies ou des lustres, un modèle doué de quelques avantages,— figure friponne, mine agaçante, chevelure blonde, surtout blonde, — cet oiseau rare est certain de bien gagner son argent, les compliments de toute sorte ne lui manqueront pas non plus. Au fait, la galanterie est un devoir professionnel, et nombre de dames estiment même que c'est un des côtés nécessàires de l'art du coiffeur....

À propos

Lancé en 1836, Le Journal des coiffeurs précise dans ses colonnes que le lecteur ne rencontrera pas de « digressions inutiles » mais bien au contraire de vrais renseignements autour du métier de coiffeur, de sa pratique et de son évolution. Le journal entend devenir une publication essentielle de la profession, notamment en publiant tous les mois de nouvelles créations dessinées par ses vingt-quatre coiffeurs collaborateurs. Il sera publié jusqu’en 1875.

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