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Le Journal des coiffeurs, 1 septembre 1847

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Le Journal des coiffeurs
1 septembre 1847


Extrait du journal

Les vacances préoccupent tout le monde, et septembre venant annoncer le prochain déclin des beaux jours, nos touristes, nos élégantes baigneuses semblent prendre à tâche de mettre mieux que jamais à profit les heures presque comptées qui leur restent, avant de rentrer dans Paris et de reprendre la vie qui s'y mène d'ordinaire. C'est donc aux eaux comme dans les demeures champêtres, une -recrudescence de coquetterie, une nouvelle émulation pour organiser des fêtes, improviser des bals sous la feuillée jaunissante, et tout cela, comme si l'on voulait décupler les journées et rendre plus touchans, plus significatifs les adieux qu'il faudra faire à ces beaux séjours auxquels se rattacheront sans nul doute bien des souvenirs ! Nos maisons en renom se ressentent de tout ce mouvement qui s'opère dans nos provinces ; après un moment de calme, moment mis à profit par nos artistes pour...

À propos

Lancé en 1836, Le Journal des coiffeurs précise dans ses colonnes que le lecteur ne rencontrera pas de « digressions inutiles » mais bien au contraire de vrais renseignements autour du métier de coiffeur, de sa pratique et de son évolution. Le journal entend devenir une publication essentielle de la profession, notamment en publiant tous les mois de nouvelles créations dessinées par ses vingt-quatre coiffeurs collaborateurs. Il sera publié jusqu’en 1875.

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Données de classification
  • riou
  • anne près
  • paris