Extrait du journal

A un soldat, qui par miracle,dans cette troupe de gueux,se trouve êtreunhomme d’une honnêteté incorruptible, et sur qui s’acharnera la bande des faussaires, il tient le propos le plus cyniquement criminel, présumant tout naturellement qu’un militaire est par état un complice de crimes. Et le sous-chef d’Etat-major n’en revient pas que dans son service quelqu'un puisse boudeur un assassinat. Et le fait est qu'il avait lieu d'être surpris étant donné que sur l’escadron d’officiers mobilisés depuis quatre ans pour coopérer au meurtre de l’innocent et au salut des traîtres, il était bien le premier qui rechignait à la besogne....