Extrait du journal

Ah ! maître, pas une minute vous n'avez donc tressailli de la hautaine joie de l'esprit de Révolte! Vue nous importe votre pâtée régulière et le calme béat d'une existence soumise, quand de si formidables garni lions grondent t dans nos poitrines. Avez-vous goûté la Beauté de la lutte constante qui n'use même pas espérer vaincre, la grandeur tragique de ceux qui bataillent contrôle nombre, l’éclat des forts qui ne consentent à baisser le froué devant aucune servitude ’ Mais ces combats que vous nous prédisez, ces déchirements, ces blessures, nous les aimons comme vous aimez votre fine cuisine, la placidité de votre chambre, nous aimons ce qui cause votre effroi, nous méprisons ce que vous aimez. Toutes les sympathies de votre œuvre sont réservées pour les humbles, les faibles, les lâches qui se laissent écraser, placidement. Vous vous êtes consacré à l'apologie du servage sentimental, vous avez exalté la patience, le renoncement des ..-oits de l'individu devant la force établie, vous avez endormi des douleurs qui auraient ôté décolères. Avez-vous utilement travaillé? Et. si par hasard vous contemplez votre ouvrage, les soirs de doute.ne sentez-vous pas un amer dégoût pour ces chants qui ont abusé de l’i(rnoran#*e des petits, des érotisés. qui les ont bercé dans une morne...